Le baril de référence (WTI) pour livraison en novembre a perdu 16 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 102,87 dollars.
Les cours du WTI ont hésité tout au long de la séance, mais "globalement les fondamentaux sont plutôt en faveur de liquidations de contrats au moment où des avancées diplomatiques, à la fois sur les armes chimiques en Syrie et sur le programme nucléaire iranien, réduisent les chances de perturbations de l'offre de pétrole", commente Timothy Evans, de la banque Citi.
Les intervenants sur le marché s'étaient inquiétés récemment qu'une intervention militaire en Syrie déborde au-delà de ce petit pays producteur d'or noir et perturbe l'ensemble de la région du Moyen-Orient, à l'origine de 35% des exportations de pétrole dans le monde.
Un projet de résolution encadrant la destruction des armes chimiques syriennes a pu être mis sur la table grâce au ralliement de la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies. Il prévoit la possibilité de prononcer des sanctions à l'encontre du régime Assad si le plan de désarmement chimique n'est pas respecté.
La résolution pourrait être adoptée vendredi soir, si l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) donne entre temps son feu vert au plan de démantèlement mis au point le 14 septembre à Genève par les Russes et les Américains.
"Le marché a regardé à court terme aujourd'hui, focalisé sur l'issue des négociations sur cette résolution", explique Daniel Flynn, de Price Futures Group.
"Le texte final n'est pas encore là et les investisseurs partent en week-end sans prendre de risque, au cas où quelque chose coincerait", poursuit l'expert.
En raison de cette prudence, les échanges étaient limités, "dans une ambiance assez feutrée", selon Matt Smith, de Schneider Electric, et les mouvements s'en sont trouvés d'autant plus erratiques.
Une accalmie venait aussi du fait que l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique, a repris les discussions vendredi avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), sur fond de rapprochement entre les Etats-Unis et la république islamique.
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