Le plan vise à scolariser quelque 400.000 enfants, "le plus vite possible", a expliqué lors d'une conférence de presse, l'ancien Premier ministre britannique Gordon Brown, envoyé spécial de l'ONU pour l'éducation globale, estimant le coût d'une telle initiative à 175 millions de dollars par an.
Ce plan, qui nécessitera de travailler avec le gouvernement libanais, "pourrait commencer presque immédiatement, en utilisant les écoles qui existent déjà, et en utilisant les enseignants déplacés de Syrie", a-t-il ajouté.
Les écoles devraient être ouvertes "le double du temps, le matin, l'après-midi et peut-être le soir", a-t-il précisé.
"Au lieu d'avoir seulement 30.000 enfants syriens réfugiés au Liban recevant une éducation, nous pourrions en avoir 400.000", a-t-il insisté.
"Ce plan nécessite 175 millions de dollars", a-t-il ajouté, lançant un appel à la communauté internationale pour qu'elle le finance.
"C'est en moyenne un dollar par jour pour chaque enfant qui en bénéficierait au Liban", a-t-il ajouté.
M. Brown a précisé qu'une réunion était prévue à l'ONU dans l'après-midi, avec des donneurs potentiels, pour discuter de la question.
Malala Yousafzai, 16 ans, grièvement blessée par des talibans en octobre 2012 sur le chemin de l'école, est devenue depuis l'infatigable avocate du droit à l'éducation des jeunes.
Avant cette conférence de presse, où elle ne s'est pas exprimée, elle a brièvement discuté avec une jeune Syrienne, Farah Haddad, ayant grandi à Damas, qui poursuit désormais ses études aux Etats-Unis.
Le 12 juillet dernier, Malala avait lancé à l'ONU un vibrant appel en faveur de l'éducation des jeunes. "Nos livres et nos crayons sont nos meilleures armes", avait-elle déclaré. "L'éducation est l'unique solution, l'éducation d'abord".
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