"Plusieurs charges explosives ont été actionnées au passage des minibus sur la route reliant Homs à des villages alaouites. Quatorze personnes sont mortes quand l'un des bus a été touché", a précisé l'OSDH dans un nouveau bilan.
L'agence syrienne de presse Sana avait fait état de neuf morts, en accusant des "terroristes", terme utilisé pour désigner les rebelles.
Les alaouites forment la communauté religieuse du président syrien Bachar al-Assad, minoritaire en Syrie.
Le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane a ajouté, dans un appel téléphonique à l'AFP, que l'attentat avait été suivi par des bombardements et des échanges de tirs à Jabbourine, l'un des villages alaouites du nord-ouest de Homs, qui ont fait six morts parmi les membres des Comités populaires (supplétifs de l'armée) et un nombre indéterminé de victimes parmi les rebelles.
Dans le même temps, la localité d'Al-Houla, dans le même secteur, a subi un pilonnage des forces régulières qui a fait quatre morts, dont trois enfants et plusieurs blessés, selon l'OSDH.
Huit rebelles ont par ailleurs été tués plus au nord dans des affrontements avec les troupes du régime à Kafarnane, un village alaouite, selon l'OSDH.
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