L'OIAC avait annoncé jeudi matin, en publiant des documents officiels, la tenue vendredi d'une réunion de son conseil exécutif à 16H00 (14H00 GMT), dans un quartier huppé de La Haye, pour discuter du démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Mais le porte-parole de l'Organisation, Michael Luhan, a assuré plus tard dans la journée qu'"aucune date et heure définitives n'ont encore été fixées" : "les diplomates travaillent toujours sur le texte de la décision", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les 41 Etats membres du Conseil exécutif doivent examiner l'adhésion de la Syrie à la Convention sur les armes chimiques et le début du programme de destruction.
Cette adhésion de la Syrie à la Convention de 1993 sur l'interdiction des armes chimiques, fait partie du plan sur lequel les Etats-Unis et la Russie sont tombés d'accord pour démanteler l'arsenal chimique syrien.
Une équipe d'enquêteurs mandatés par l'ONU, dont neuf experts de l'OIAC, qui ont enquêté en Syrie ont trouvé des "preuves flagrantes et convaincantes" de l'utilisation de gaz sarin lors d'un massacre le 21 août près de Damas, selon leur rapport, publié lundi.
Ce "crime de guerre", selon le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, a fait 1.429 morts d'après Washington.
Aux termes de l'accord russo-américain, la première étape pour Damas est de fournir d'ici à samedi une documentation complète sur l'ensemble de son arsenal chimique: les armes et les installations liées.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni) tiennent des consultations sur un projet de résolution visant à garantir le démantèlement effectif des armes chimiques syriennes.
Selon des diplomates, les Occidentaux cherchent à convaincre la Russie, très réticente, que leur projet de texte n'implique pas la menace d'une action militaire immédiate au cas où Damas ne respecterait pas ses engagements de désarmement. Si un compromis est trouvé avec Moscou, la résolution pourrait être soumise au vote ce week-end.
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