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Genève 2: Brahimi souligne la nécessité d'une "volonté politique"

L'ouverture d'une conférence dite Genève 2 pour trouver une solution politique au conflit syrien implique une "volonté politique réelle et solide" chez les parties qui comptent, a prévenu mardi Lakhdar Brahimi dans un entretien avec la télévision publique suisse RTS.

"Le problème n'est pas de commencer la conférence, le problème c'est d'être sûr qu'il y a une volonté réelle et solide chez les parties qui comptent", a déclaré l'émissaire spécial pour la Syrie des Nations Unies et de la Ligue arabe.

Il a confirmé, comme cela avait été annoncé samedi à Genève par le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qu'il aura un entretien le 28 septembre à New York avec M. Kerry et avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov pour essayer de fixer une date pour cette conférence.

"Nous trois allons nous rencontrer pour voir si nous pouvons fixer une date pour l'ouverture de la conférence de Genève", a dit M. Brahimi.

"Pour être réaliste, évidemment pas avant octobre, probablement pas début octobre", a-t-il répondu à une question sur une date, refusant de s'engager davantage et soulignant la question de la "volonté politique" des parties qui comptent, "c'est à dire qui ont une influence, des intérêts ou les deux à la fois"

M. Brahimi a aussi indiqué que la semaine prochaine à l'ONU à New York "il y aura, en marge de l'Assemblée générale, beaucoup de contacts entre beaucoup de parties".

L'émissaire compte beaucoup sur la Russie et les Etats-Unis pour faire avancer une solution politique, estimant que l'attaque avec du gaz sarin le 21 août dans la région de Damas avait entraîné "une prise de conscience de ces deux grands pays que ce problème doit être réglé".

"Ce qui menace la Syrie ce n'est pas la division, c'est une somalisation au sens d'un non-Etat, d'un terrain vague pour les seigneurs de la guerre et les bandits", a mis en garde le vétéran de la diplomatie algérienne puis onusienne.

"M. Bachar al-Assad et les parties d'opposition doivent savoir que la Syrie a besoin d'un changement", a déclaré M. Brahimi en réponse à une question sur un éventuel départ du président syrien, refusant de poser le sujet en ces termes.

"Un accord doit venir d'un consentement mutuel",a ajouté M. Brahimi. Il a rappelé qu'en Syrie "il n'y a pas de solution militaire. Il n'y a pas de partie qui peut gagner la guerre contre l'autre".
L'ouverture d'une conférence dite Genève 2 pour trouver une solution politique au conflit syrien implique une "volonté politique réelle et solide" chez les parties qui comptent, a prévenu mardi Lakhdar Brahimi dans un entretien avec la télévision publique suisse RTS."Le problème n'est pas de commencer la conférence, le problème c'est d'être sûr qu'il y a une volonté réelle et solide...