Tous trois ont souhaité, lors d'une rencontre à l'Elysée à laquelle participait également le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, "un calendrier précis" pour le contrôle et le démantèlement de l'arsenal chimique du régime syrien.
François Hollande lui-même a souligné au cours de la rencontre que les trois alliés devaient "garder la ligne de la fermeté qui a permis d'enclencher ce processus diplomatique et de la solidarité", a-t-on précisé dans son entourage.
Les trois alliés souhaitent travailler à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU "dans la semaine" à New York, estimant que le rapport des inspecteurs des Nations unies sur le massacre chimique du 21 août près de Damas qui doit être publié lundi présentait "sans doute une occasion favorable d'avancer sur ce sujet".
"Ils sont tombés d'accord sur le fait que la résolution devait être forte, robuste, et prévoir des délais précis avec un calendrier", a-t-on encore souligné de même source. Elle doit également être "contraignante quant aux obligations du régime syrien" qu'elle fixerait, a-t-on ajouté.
Français, Américains et Britanniques "ont décidé de rester extrêmement groupés dans la semaine qui vient", convenant aussi de "travailler dès maintenant à une solution politique en lien avec l'opposition". Il faut "avancer très vite" compte tenu d'une situation "très compliquée sur le terrain", a-t-on insisté de même source.
La résolution devrait traduire l'accord annoncé samedi par John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov qui fixe déjà des échéances précises. Celui-ci donne une semaine à Damas pour présenter une liste de ses armes chimiques qui doivent être détruites d'ici à la fin du premier semestre 2014.
Elle pourrait mentionner le chapitre VII de la Charte des Nations Unies qui rend possible un recours à la force en cas de manquement du régime syrien à ses engagements.
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