Dans un communiqué, la patronne des opérations humanitaires de l'ONU Valerie Amos s'est déclarée "extrêmement inquiète quant aux informations selon lesquelles plus de 500.000 personnes sont prises au piège dans la banlieue rurale de Damas" et manquent d'eau, de vivres et de médicaments.
La situation, a-t-elle dit, est particulièrement dramatique dans la localité de Moadamiyet al-Sham, près de Damas, où 12.000 habitants restent bloqués après que la majorité de la population a fui.
La localité "est assiégée depuis 10 mois et bombardée quotidiennement", a-t-elle souligné et les organisations humanitaires ne peuvent pas y accéder. "Je demande à toutes les parties d'accepter une pause dans les hostilités pour laisser les agences humanitaires évacuer les blessés" et aider les habitants, a-t-elle ajouté.
Mme Amos a aussi indiqué que l'ONU avait prélevé 50 millions de dollars dans ses réserves d'urgence pour faire face aux "besoins croissants" d'aide en faveur des millions de Syriens déplacés à l'intérieur du pays ou réfugiés dans les pays voisins.
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