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Liban

Mikati annonce le lancement prochain d’une « initiative de salut »

« La priorité doit continuer à être accordée à la formation d’un gouvernement dans les délais les plus brefs », a affirmé Nagib Mikati.

Après le chef de l’État, Michel Sleiman, et le président de la Chambre, Nabih Berry, c’est au tour du Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, de tenter de rapprocher les deux parties adverses autour d’une table de dialogue.
M. Mikati a ainsi annoncé hier qu’il compte lancer la semaine prochaine « une initiative pour sauver le Liban et les Libanais ». « Le dialogue est fondamental. Je suis en train de préparer un dossier complet au sujet de mon initiative pour le dialogue, qui sera annoncée la semaine prochaine au cours d’une conférence de presse », a indiqué M. Mikati à Tripoli, en réponse à une question de la presse au sujet de la déclaration de Baabda.
M. Mikati a tenu hier une conférence de presse en sa résidence à Tripoli, après avoir reçu des délégations politiques, sociales et syndicales, venues lui exprimer leur solidarité consécutivement à la campagne de dénigrement médiatique dont il a fait récemment l’objet. S’exprimant devant la presse, il a expliqué que l’initiative qu’il compte lancer se recoupe avec celles des présidents de la République et de la Chambre. « Pour ce qui est de la déclaration de Baabda, il y a eu une entente durant les sessions de la conférence nationale de dialogue, au sujet de toutes les clauses du document, qui nous avaient été soumises dans leur ensemble, a-t-il souligné. Des observations avaient été formulées sur certains points qui avaient fini par être amendés pour nous être de nouveau présentées. Mais la formule finale a été approuvée par tous. C’est ce dont je me souviens et c’est ce qui s’est passé », a indiqué M. Mikati.
Concernant la campagne de dénigrement menée contre lui par le quotidien ad-Diyar, le Premier ministre démissionnaire a indiqué qu’il avait personnellement « surmonté de nombreuses campagnes personnelles du genre, dans le passé ». « Mais lorsqu’elles ont dépassé toutes les limites et touché des institutions constitutionnelles, j’ai estimé qu’il était de mon devoir de faire connaître la vérité à la population et d’avoir recours à la justice », a affirmé M. Mikati, en précisant qu’il était en train de « préparer un chantier médiatique pour aboutir à une entente entre tous les médias au sujet d’une charte permettant de préserver la paix civile, étant donné que les défis locaux et extérieurs sont nombreux ».

Un gouvernement représentatif de toutes les parties
« Mais, a enchaîné M. Mikati, la priorité doit continuer à être accordée à la formation d’un gouvernement dans les délais les plus brefs. Peu importe si le dialogue précède ou suit la mise en place d’un cabinet. Il faut que celui-ci voie le jour. Des défis énormes se posent et doivent être suivis par un gouvernement représentant toutes les parties politiques au Liban et bénéficiant de la confiance du Parlement », a poursuivi M. Mikati, qui a réaffirmé son attachement aux libertés dans le pays. « Mais tout a une limite et certaines lignes rouges ne devraient pas être franchies sous prétexte des libertés », a-t-il affirmé.
Interrogé sur la situation à Tripoli, il a fait état d’une intensification des réunions visant à garantir le maintien du calme dans cette ville. « La dernière réunion que nous avions tenue au Sérail portait sur une évaluation des mesures qui avaient été adoptées à Tripoli pour les généraliser à tout le Liban », a expliqué M. Mikati.
Par ailleurs, parmi les visiteurs du Premier ministre démissionnaire, plusieurs ont dénoncé la campagne dont il a été la cible. Citons notamment l’archevêque grec-orthodoxe de Tripoli et du Koura, Mgr Ephrem Kyriakos, un représentant de Dar el-Fatwa de Tripoli, cheikh Mohammad Imam, le chef du groupe des ulémas musulmans au Liban, cheikh Salem Raféï, ainsi que les présidents des Fédérations des municipalités de Tripoli, Nader Ghazal, et de Denniyé, Mohammad Saadiyé.
Après le chef de l’État, Michel Sleiman, et le président de la Chambre, Nabih Berry, c’est au tour du Premier ministre démissionnaire, Nagib Mikati, de tenter de rapprocher les deux parties adverses autour d’une table de dialogue.M. Mikati a ainsi annoncé hier qu’il compte lancer la semaine prochaine « une initiative pour sauver le Liban et les Libanais ». « Le dialogue est...

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