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"Forte volonté politique" à Téhéran de coopérer sur le nucléaire (ambassadeur)

Le nouvel ambassadeur de l'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état jeudi d'une "forte volonté politique" de la part de Téhéran de coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire.
"J'aimerais souligner qu'il y a une forte volonté politique côté iranien de communiquer de façon constructive" sur le programme nucléaire du pays, a déclaré Reza Najafi lors de la réunion du conseil des gouverneurs de l'agence onusienne, qui se tient depuis lundi à Vienne.


En écho aux récents propos du président modéré Hassan Rohani, il a toutefois redit que l'Iran n'abandonnerait pas ses "droits" en matière nucléaire et jugé que la diplomatie était une route à deux voies.
"Nous espérons que l'autre partie adoptera la même approche et la même volonté politique. Dans ce cadre, nous ne devons pas perdre de vue que l'interaction n'est pas une route à une voie", a-t-il indiqué selon le texte de son intervention au conseil, qui siège à huis-clos jusqu'à vendredi.


Les grandes puissances soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme civil, en particulier grâce à ses activités d'enrichissement. Le pays a toujours démenti avoir voulu, et vouloir, se doter de l'arme atomique.


Le directeur général de l'AIEA Yukiya Amano avait tendu la main lundi à la nouvelle équipe en place à Téhéran, l'invitant à un travail constructif tout en qualifiant "d'urgent et d'essentiel" la levée par le pays des inquiétudes sur son programme nucléaire.
Une nouvelle réunion, la onzième depuis le début de 2012, est prévue le 27 septembre entre les nouveaux négociateurs iraniens et les experts de l'AIEA à Vienne. M. Najafi a dit "espérer" que la rencontre sera un succès, tout en indiquant qu'il ne pouvait pas préjuger de son issue.


Dans un rapport en novembre 2011, l'AIEA avait publié un faisceau d'éléments indiquant que le régime avait travaillé à la mise au point de l'arme nucléaire avant 2003. Les discussions entamées entre les deux camps depuis visent à mettre au point un accord permettant aux inspecteurs de l'agence onusienne de vérifier si ces soupçons sont fondés ou non.


Le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui s'est vu confier la responsabilité des négociations diplomatiques avec le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), doit de son côté rencontrer Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne, fin septembre à New York.

Le nouvel ambassadeur de l'Iran auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état jeudi d'une "forte volonté politique" de la part de Téhéran de coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire. "J'aimerais souligner qu'il y a une forte volonté politique côté iranien de communiquer de façon constructive" sur le programme nucléaire du...