« Nous avions déjà lancé un cri d’alarme le 19 août dernier pour montrer l’injustice et le laisser-aller qui nous sont réservés de la part des responsables politiques », a indiqué le communiqué des journaliers. « Nous avons également effectué toutes les démarches nécessaires auprès de la direction d’EDL et du ministère du Travail, aucune réponse positive ne nous a à ce jour été apportée », a ajouté le communiqué.
Parmi leurs revendications, les journaliers appellent l’office à leur payer leur salaire du mois d’août, mais également à s’engager dans la continuité et à assurer la paye mensuelle sans retard. « Nous demandons par ailleurs d’être assurés, car les accidents de travail sont très fréquents, et de pouvoir travailler avec les équipements de sécurité adaptés », a indiqué le communiqué. Les journaliers réclament également des horaires de travail clairs « pour ne pas être soumis au bon vouloir de chaque directeur ». Mais rappelons que leur principale revendication reste d’être cadrés au sein de l’office autonome. Ils protestent depuis des mois contre la mouture finale du projet de loi qui concerne cette demande, qu’ils qualifient de « profondément injuste ».