Hollande : Les femmes syriennes sont victimes du régime et des jihadistes

Les femmes syriennes sont à la fois victimes de la répression du régime de Bachar el-Assad et des militants islamistes qui le combattent, a déclaré mercredi François Hollande lors d'une réunion de l'Union pour la Méditerranée.

"En Syrie les femmes sont aussi les premières victimes de ce qui s'y produit, les violences font partie de la stratégie de la terreur, aussi bien du régime que des groupes jihadistes", a-t-il dit lors d'un dîner consacré au rôle des femmes dans la zone méditerranéenne.

"De nombreuses femmes se trouvent déplacées ou réfugiées", a-t-il encore regretté, appelant les Nations-unies à mieux les protéger durant les conflits.

Le président français a aussi dénoncé dans son discours l'attaque à l'arme chimique qui a frappé les faubourg de Damas le 21 août et assuré les Syriens de la solidarité de la France.

Cette déclaration du chef de l'Etat intervient alors les enquêteurs des droits de l'homme de l'Onu ont écrit dans un rapport publié mercredi que le gouvernement syrien et les rebelles se livraient à de plus en plus de crimes de guerre.

La France reste déterminée à sanctionner l'usage présumé d'armes chimiques par le régime syrien en cas d'échec des efforts diplomatiques en cours, a répété Paris mercredi.

Un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'Onu proposé par la France se heurte actuellement à l'opposition de la Russie parce qu'il impute l'attaque chimique du 21 août au régime syrien et qu'il prévoit l'usage de la force en cas de non respect de ses exigences par le gouvernement de Bachar el-Assad.