"Notre échec collectif à prévenir les atrocités commises en Syrie depuis deux ans et demi pèsera lourdement sur la réputation de l'ONU et de ses Etats membres", a-t-il déclaré lors d'un débat à l'Assemblée générale de l'ONU consacré à la "responsabilité de protéger".
M. Ban a exprimé "l'espoir que les discussions en cours sur le contrôle des stocks d'armes chimiques de la Syrie amènera le Conseil de sécurité à jouer un rôle efficace pour mettre fin à la tragédie en Syrie".
La Syrie, accusée d'avoir mené une attaque chimique le 21 août près de Damas, s'est déclarée prête à mettre son arsenal chimique sous supervision internationale mais des discussions sur une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU à cet effet sont bloquées par des divergences entre Occidentaux et Russes.
M. Ban a cependant souligné les "efforts importants de la communauté internationale pour mettre fin à la violence" en Syrie, citant la création d'une Commission d'enquête de l'ONU et les opérations humanitaires menées par les agences de l'ONU "dans les conditions les plus difficiles".
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