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Moyen Orient et Monde

« Ne résumez surtout pas la crise syrienne aux armes chimiques ! »

Des représentants de l’opposition syrienne à Paris ont exhorté hier la communauté internationale à « ne surtout pas résumer la crise syrienne à la question des armes chimiques ».
« Il y a des massacres, plus de 100 000 morts, des millions de déplacés et réfugiés, 200 000 prisonniers torturés quotidiennement. Il faut revenir à l’essentiel, et ne surtout pas résumer la crise syrienne à la question des armes chimiques, or c’est hélas le cas », a déclaré lors d’une conférence de presse Monzer Makhous, l’ambassadeur en France de la Coalition nationale syrienne, le principal groupe de l’opposition. « Il y avait une décision ferme d’intervenir (en Syrie), mais la donne a totalement changé. La proposition russe de placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international est un cadeau du ciel pour permettre au régime de Damas d’échapper aux frappes aériennes », a-t-il déploré, dénonçant une « manipulation » russe et syrienne. M. Makhous a appelé la communauté internationale à créer d’urgence une zone d’exclusion aérienne pour protéger la population syrienne. « Livrer des armes (à la rébellion), ces armes qui ne sont d’ailleurs pas toujours arrivées, ne suffit plus », a-t-il martelé.
À ses côtés, l’opposant historique Michel Kilo, un chrétien à la tête d’un pôle laïc et libéral au sein de la coalition syrienne, a rappelé ses préventions initiales contre toute intervention étrangère en Syrie, mais dénoncé les « pas en arrière » des pays soutenant l’opposition. « Ils veulent que nous allions à Genève (pour une conférence de paix). Mais dans le même temps ils ont laissé le régime lancer des attaques chimiques », a-t-il lancé.
Le bureau politique de la coalition devrait se réunir aujourd’hui à Istanbul pour adopter une position sur les derniers développements de la crise syrienne.
Des représentants de l’opposition syrienne à Paris ont exhorté hier la communauté internationale à « ne surtout pas résumer la crise syrienne à la question des armes chimiques ». « Il y a des massacres, plus de 100 000 morts, des millions de déplacés et réfugiés, 200 000 prisonniers torturés quotidiennement. Il faut revenir à l’essentiel, et ne surtout pas...

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