Le classement du Liban a chuté de douze places par rapport à l’étude précédente, indique le Lebanon This Week de la Bank Audi, qui cite le rapport, ce qui constitue la septième baisse la plus importante dans le monde et le recul le plus important dans le monde arabe. L’indice sur la compétitivité évalue la capacité d’un pays et de ses entreprises à être compétitifs sur les marchés mondiaux. Il se base pour cela sur la résilience des institutions du pays, ses infrastructures, ses politiques économiques ainsi que son système de santé et d’éducation. L’indice est calculé en fonction de douze indicateurs regroupés en trois sous-catégories : les critères de base, l’efficacité et l’innovation, ainsi que l’originalité.
Dans le monde, le Liban a été considéré plus « compétitif » que l’Argentine, la République dominicaine et le Suriname, tandis qu’il s’est classé derrière la Guyane, la Serbie et l’Algérie. Parmi les PRMS, le Liban est seulement arrivé devant l’Argentine, la République dominicaine, le Suriname, le Libye, le Gabon, le Venezuela et l’Angola.
Le pays du Cèdre s’est vu attribuer le score de 3,77 points, en baisse par rapport aux 3,88 points obtenus l’année dernière et moins élevé que la moyenne mondiale (4,18 points), celle des PRMS (4,15) et la moyenne des pays arabe (4,17 points). Cependant, il faut souligner que le score obtenu par le Liban a été plus élevé que la moyenne des pays ne faisant pas partie de l’organisation pour la coopération des pays du Golfe (3,72 points).
Par ailleurs, il est important de préciser que le Forum économique mondial a souligné la performance du Liban en termes de santé, de développement des marchés financiers de la sophistication et de la santé. Cependant, le Liban continue d’être à la traîne en matière d’infrastructures, de stabilité macroéconomique et institutionnelle, et d’innovation.
Le Liban s’est en outre classé devant la République du Liberia et le Ghana, mais après le Bénin et le Zimbabwe en termes de critères de base, sous-indice couvrant les institutions, infrastructures, l’environnement macroéconomique, l’éducation primaire et la santé. Il est à préciser que dans cette catégorie, le Liban a reculé de 10 places dans le classement mondial, tandis que son score a diminué de 4,2 % en comparaison avec celui de l’an passé. Parmi les PRMS, le Liban s’est seulement rangé devant le Venezuela et l’Angola.
En termes d’efficacité, sous-indice couvrant l’éducation supérieure, l’efficacité du marché de biens et de services, les marchés financiers de développement..., le classement mondial du Liban a reculé de 9 places et son score a diminué de 2,2 % en comparaison avec l’étude de l’an passé.