"Nous voulons nous joindre à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Nous allons respecter nos engagements dans le cadre de cette convention, y compris en donnant des informations sur ces armes", a-t-il souligné.
La Russie a annoncé mardi avoir proposé à ses alliés syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire, une proposition acceptée par Damas mardi.
"Nous sommes prêts à annoncer où se trouvent les armes chimiques, à cesser la production d'armes chimiques et à montrer ces installations aux représentants de la Russie, d'autres pays et de l'ONU", a déclaré M. Mouallem dans une déclaration transmise à l'agence russe Interfax.
"Notre adhésion à l'initiative russe traduit notre volonté de ne plus posséder d'armes chimiques", a-t-il ajouté avant de quitter Moscou à l'issue d'une visite de deux jours.
L'accueil favorable réservé par Washington à cette initiative semble éloigner la perspective de frappes contre le régime syrien accusé d'une attaque chimique.
Les Occidentaux accusent le régime syrien d'avoir mené une attaque à l'arme chimique le 21 août près de Damas, qui a fait plusieurs centaines de morts.
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