"Oui, nous allons attendre le rapport des inspecteurs comme nous allons attendre le vote du Congrès" américain, qui doit débattre du sujet à partir du 9 septembre, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg (Russie).
Le secrétaire général de l'ONU Ban ki-Moon "sans donner de date" entend qu'il soit publié "assez rapidement", a affirmé M. Hollande.
"Ca peut être aussi un élément d'appréciation pour élargir la coalition qui devra se former", a-t-il espéré.
"Nous ferions en sorte, pour la France, de ne viser que des cibles militaires pour éviter qu'il (Bachar al-Assad, ndlr) puisse laisser penser qu'il y aurait des victimes civiles", a encore dit M. Hollande.
Paris s'avère jusqu'ici le plus fidèle soutien des Etats-Unis pour une intervention militaire en Syrie. Au total onze pays présents au sommet, emmenés par les Washington, ont appelé à une réaction "forte" après l'utilisation d'armes chimiques, mais leur appel conjoint publié vendredi ne mentionne pas spécifiquement l'option militaire.
Sans même attendre le rapport des inspecteurs de l'ONU, les signataires du texte, dont la France, jugent que la responsabilité du régime de Bachar al-Assad dans l'attaque chimique ayant coûté la vie à des centaines de civils est "clairement" établie.
Cet appel a confirmé la ligne de fracture traversant la communauté internationale après un sommet sous haute tension, dont l'hôte Vladimir Poutine n'a pas dévié d'un iota de sa ligne de soutien à Damas.
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