"J'apprécie beaucoup l'engagement du président Hollande en faveur d'une réaction internationale forte à ces actes cruels", a déclaré à la presse Barack Obama à l'issue d'une rencontre entre les deux hommes, ajoutant que l'intervention qu'il souhaite "serait limitée" et viserait à "dissuader l'usage des armes chimiques".
François Hollande a de son côté relevé que "sur la Syrie nous avons les mêmes principes".
"Aujourd'hui nous sommes liés l'un à l'autre pour prendre nos responsabilités parce qu'il s'agit là de la violation d'un droit international", selon lui.
Les Etats-Unis et la France, ainsi que les autres pays partisans d'une attaque contre le régime syrien, qu'ils accusent d'avoir tué des centaines de civils avec des armes chimiques, se sont heurtés à l'opposition de la Russie au cours de ces deux jours de G20, Moscou restant un soutien de Bachar al-Assad.
La future publication du rapport des inspecteurs de l'Onu sur l'attaque chimique du 21 août, dont les Etats-Unis et leurs alliés font porter la responsabilité sur Damas, "sera un élément de plus pour notre appréciation", selon M. Hollande.
"Mais d'ores et déjà nous devons constituer la coalition la plus large possible pour prendre les décisions qui paraîtront les plus utiles, efficaces, pertinentes, y compris pour aller vers la solution politique", a-t-il dit.
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