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Syrie: Hollande pour des "avancées politiques" au G20, voit Merkel

Le président français François Hollande a déclaré jeudi attendre au G20 "des avancées politiques" sur le dossier syrien et a rencontré de manière impromptue la chancelière Angela Merkel, sur fond d'intenses tractations européennes.

M. Hollande, à son arrivée à Saint-Pétersbourg (Russie) pour le sommet des principales puissances mondiales, a manifesté sa volonté de parvenir à une position européenne commune.

Le chef de l'Etat français a souligné devant la presse que ses échanges avec le président américain Barack Obama, qu'il rencontrera vendredi en tête-à-tête, ou avec son homologue russe Vladimir Poutine viseraient à obtenir "des avancées sur le plan politique".

Dans une allusion au veto russe à une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad, il a souhaité ces avancées "même si nous n'avons pas la même réponse pour l'instant par rapport à l'attaque chimique" menée le 21 août près de Damas.

François Hollande voudrait "que la condamnation que nous portons par rapport à l'attaque chimique qui a été portée par le régime (de Damas) puisse être également manifestée par l'ensemble des Européens".

"Il y a déjà un large consensus sur le plan européen pour dire qu'une attaque chimique est inacceptable", a-t-il observé même si "les Européens veulent avoir des garanties" sur la "responsabilité" du régime et que "beaucoup attendent notamment (le rapport de) la mission des inspecteurs de l'ONU".

Pour le chef de l'Etat français, il est dès à présent "très important que les Européens qui sont présents au G20 (UE, France, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie, NDLR) soient ensemble sur la même position de condamner l'utilisation des armes chimiques et de condamner le régime qui les a utilisées".

Pour le reste, a-t-il encore noté, "il y a des pays, comme la France, qui sont en capacité d'intervenir (militairement) et d'autres qui, par leur propre situation ou par leur propre volonté, ne le veulent pas, ne le peuvent pas".

Parmi ces pays réticents à s'engager militairement, figure l'Allemagne, dont la chancelière Angela Merkel a rendu jeudi une visite impromptue au président de la République, dans la villa réservée à la délégation française sur une île proche de l'ancienne capitale impériale russe, où se déroule ce sommet sous haute tension.

Au cours de cet entretien qui a duré une quinzaine de minutes, il a été question de la Syrie, a indiqué le porte-parole de Mme Merkel.

La chancelière avait auparavant déjà fait état de sa position : "Cette guerre doit prendre fin et cela ne se fera que politiquement".

"L'Allemagne ne s'associera en aucun cas à une action militaire", a-t-elle insisté, plaidant pour "donner une chance, fut-elle infime, à une résolution politique".

Les intenses tractations au niveau européen sont également menées à Saint-Pétersbourg par le président de l'Union européenne Herman van Rompuy, qui a exprimé son hostilité à toute action militaire, et par le chef de file de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso.
Le président français François Hollande a déclaré jeudi attendre au G20 "des avancées politiques" sur le dossier syrien et a rencontré de manière impromptue la chancelière Angela Merkel, sur fond d'intenses tractations européennes.M. Hollande, à son arrivée à Saint-Pétersbourg (Russie) pour le sommet des principales puissances mondiales, a manifesté sa volonté de parvenir à une...