« Nous pouvons confirmer maintenant que deux d’entre eux (convois) ont atteint leur destination », a déclaré le porte-parole de la coalition Khaled Saleh, lors d’une conférence de presse à Istanbul. « Nous avons de sérieuses craintes, sur la foi d’informations venant de sources internes à l’armée (du président syrien Bachar) el-Assad, qu’ils (l’armée syrienne) pourraient envisager d’utiliser ces armes chimiques contre des civils innocents », a poursuivi M. Saleh. « Quelqu’un à Damas est prêt à utiliser des armes chimiques à n’importe quel prix, malheureusement le seul message qu’il a reçu jusque-là de la communauté internationale est un feu vert », a déploré une nouvelle fois M. Saleh.
De son côté, l’ex-chef de l’opposition syrienne, Moaz al-Khatib, a estimé hier à Bruxelles que la communauté internationale devait lancer une initiative politique si une action militaire était engagée par les États-Unis et la France. « Une solution politique est possible car, pour la première fois, le régime est préoccupé » par la perspective de frappes, a ajouté M. al-Khatib, qui avait démissionné au printemps de la présidence de la Coalition de l’opposition. « Des membres du régime ont peur d’une action militaire. Ils sont donc prêts à un changement », selon lui.
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