Ces vidéos, "expertisées" et "authentifiées" par les services de renseignement français et de santé de la Défense, montrent les symptômes résultant de l'attaque chimique du 21 août 2013 dans la banlieue est de Damas. Selon la note déclassifiée et rendue publique mardi, cette attaque chimique "massive" a fait "au moins 281" morts, notamment parmi la population civile.
Les vidéos analysées proviennent de médecins syriens, de civils et de membres de la rébellion.
Ces vidéos, qui comportent un message d'avertissement compte tenu des images "particulièrement violentes pouvant heurter la sensibilité des personnes fragiles et des jeunes publics", montrent des cadavres de femmes, d'enfants et d'hommes, ne présentant pas de blessures corporelles, alignés dans une salle.
Une autre montre un enfant en "détresse respiratoire". Une encore présente un enfant en "hypersalivation mousseuse" et une autre, un petit garçon souffrant de "mouvements musculaires incontrôlés".
Toutes débutent sur la mention: "Le film amateur (sources ouvertes) que vous allez voir a été tourné le matin de l'attaque du 21 août. Il est extrait d'une masse considérable de témoignages similaires analysés par les services du ministère de la Défense. L'attaque du 21 août dans la banlieue est de Damas (Syrie) a été massive. Ce film référence les symptômes dont ont souffert les victimes, qui ne présentent pas de blessures corporelles. Cette vidéo atteste l'utilisation d'agents chimiques contre les populations civiles".
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