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Moyen Orient et Monde

Kerry en campagne : Il y a eu usage de gaz sarin

Le secrétaire d’État américain John Kerry a lancé hier la campagne visant à convaincre un Congrès sceptique d’approuver l’usage de la force contre le régime Assad. Dépêché sur cinq plateaux de télévision hier, le secrétaire d’État a estimé qu’il était inconcevable que les parlementaires américains ne se montrent pas à la hauteur. Et pour les convaincre, il a présenté un nouvel argument, en affirmant que les États-Unis avaient acquis indépendamment de l’ONU des échantillons capillaires et sanguins contenant des traces de l’agent neurotoxique sarin, et qui proviennent du personnel des premiers secours sur le terrain, selon lui. Jeudi, l’administration américaine avait déjà rendu public un rapport des renseignements énumérant un faisceau d’éléments prouvant selon Washington l’implication des responsables syriens dans l’attaque à l’arme chimique perpétrée le 21 août en Syrie. « Je ne pense pas que mes anciens collègues du Sénat et de la Chambre refuseront de défendre nos intérêts, la crédibilité de notre pays, les normes relatives à l’application de l’interdiction de l’usage des armes chimiques, qui sont en place depuis 1925 », a dans la foulée assuré sur NBC hier John Kerry, qui a passé 28 années au Sénat avant de prendre la tête de la diplomatie américaine. « Puisqu’il ne s’agit pas d’une urgence, (...) comme en Libye où les gens étaient sur le point d’être massacrés, puisque nous avons le droit de frapper à tout moment, si Assad était assez idiot pour lancer une nouvelle attaque, nous estimons qu’il est important d’obtenir l’engagement complet du peuple américain et du Congrès », a-t-il aussi assuré sur la chaîne CNN.
Le secrétaire d’État américain John Kerry a lancé hier la campagne visant à convaincre un Congrès sceptique d’approuver l’usage de la force contre le régime Assad. Dépêché sur cinq plateaux de télévision hier, le secrétaire d’État a estimé qu’il était inconcevable que les parlementaires américains ne se montrent pas à la hauteur. Et pour les convaincre, il a présenté...
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