Dans une déclaration à l'AFP un haut responsable de l'opposition, basé en Turquie, joint au téléphone depuis Beyrouth, a assuré "regretter que les parlementaires britanniques n'aient pas pu comprendre la vraie situation en Syrie".
"Nous craignons qu'après un tel vote le (président syrien) Bachar al-Assad n'utilise à nouveau les armes chimiques, sur une plus grande échelle, dans la province de Damas", a ajouté ce responsable, qui a demandé à conserver l'anonymat.
"Toutefois nous ne croyons pas que ce vote puisse empêcher le recours à des frappes aériennes", a-t-il ajouté. "Les Etats-Unis ont clairement dit que Bachar avait franchi la ligne rouge et la France a réitéré, par la voix du président Hollande, son intention d'y participer. Même sans la participation de la Grande-Bretagne, une leçon sera donnée à Bachar al-Assad".
Ce responsable a ajouté que la coalition de l'opposition syrienne avait l'intention d'envoyer "la semaine prochaine une délégation à Londres pour y rencontrer des députés et tenter de les convaincre de la nécessité d'une action".
Le parlement britannique a voté jeudi soir, par 285 voix contre 272, son refus d'autoriser la participation de Londres à la possible campagne à venir de bombardements aériens contre des cibles officielles syriennes, à la suite de l'attaque chimique présumée contre des quartiers tenus par la rébellion dans les environs de Damas.
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