Deux Syriens qui ne se trouvent pas au Liban, le capitaine Mohammad Ali et un individu dénommé Khodr al-Ariyane, sont accusés "d'avoir placé les deux voitures piégées qui ont provoqué la mort de gens". Ils risquent la peine capitale, selon la loi libanaise.
Quant aux Libanais, il est reproché au cheikh Hachem Minkara, chef d'al-Tawhid, une organisation sunnite proche du régime de Damas, d'avoir été au courant d'un "projet terroriste et de n'en avoir pas fait part aux autorités". Il risque trois ans de prison.
Son adjoint, cheikh Ahmad al-Gharib, et un journaliste Moustapha Houri, pigiste pour la chaîne irakienne basée à Beyrouth Asia, et qui avait auparavant travaillé occasionnellement pour al-Manar, la chaîne du mouvement chiite Hezbollah, sont accusés d'avoir "fait partie d'une cellule terroriste qui a posé des explosifs et placé des voitures piégées qui ont explosé devant deux mosquées dans le nord du Liban". Ils risquent de trois à quinze ans de prison.
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