"De telles actions, outrepassant le Conseil de sécurité de l'ONU, si elles ont lieu bien sûr, porteraient gravement atteinte au système basé sur le rôle central des Nations Unies et un sérieux coup (...) à l'ordre mondial", a déclaré à des journalistes le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.
Il a salué le rejet jeudi soir par le Parlement britannique de toute intervention militaire en Syrie, observant que "cela reflétait l'opinion de la majorité des Britanniques et des Européens".
"Il me semble que les gens commencent à comprendre à quel point de tels scénarios sont dangereux", a ajouté M. Ouchakov.
Le Parlement britannique a refusé d'autoriser le Premier ministre David Cameron à lancer une action militaire contre Damas en réponse à l'usage d'armes chimiques.
Face à la menace d'un veto russe et éventuellement chinois au Conseil de sécurité de l'ONU, la Maison Blanche a laissé entendre que le président américain Barack Obama se réservait le droit d'agir unilatéralement contre le régime syrien.
Le refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie ne change cependant rien à la position de la France qui souhaite une action "proportionnée et ferme" contre Damas, a déclaré vendredi le président François Hollande dans un entretien au journal Le Monde.
Alliée de la Syrie, la Russie n'a cessé de faire part de son opposition à une action militaire.
"La Russie est contre toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, prévoyant la possibilité d'user de la force", a réitéré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence officielle Itar-Tass.
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