Dans une interview au quotidien Le Monde daté de samedi, le chef de l'Etat ajoute qu'il aura ce vendredi "un échange approfondi avec Barack Obama".
S'il exclut toute intervention avant le départ de Syrie des inspecteurs onusiens, il ne l'exclut pas avant que le Parlement ne se réunisse ce mercredi, expliquant disposer "d'un faisceau d'indices qui vont dans le sens de la responsabilité du régime de Damas" dans l'utilisation d'armes chimiques.
"Toutes les options sont sur la table. La France veut une action proportionnée et ferme", déclare le chef de l'Etat.
A la question "Peut-on agir sans nos alliés traditionnels anglais ?", le chef de l'Etat répond clairement "Oui". "Chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France", poursuit-il.
François Hollande exclut "de prendre une décision avant de disposer de tous les éléments qui la justifieraient". Il exclut de même qu'une intervention militaire puisse avoir lieu avant le départ de Syrie des inspecteurs de l'ONU, qui ont entamé vendredi leur dernier jour d'enquête sur le site de l'attaque présumée chimique près de Damas.
Le chef de l'Etat n'exclut pas en revanche qu'une intervention militaire puisse avoir lieu avant que le Parlement ne se réunisse en session extraordinaire mercredi. "Et si j'ai engagé la France, le gouvernement l'informera des moyens et des objectifs poursuivis, conformément à l'article 35 de la Constitution", conclut-il.
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