Les experts sont partis à bord de trois voitures de l'ONU, accompagnées par plusieurs voitures des forces syriennes, a-t-il précisé.
Selon un membre des services de sécurité, ils se rendaient à l'hôpital militaire de Mazzé, où sont soignées des victimes d'attaques chimiques présumées.
Les autorités syriennes ont accusé les insurgés d'avoir eu recours à des gaz toxiques le 24 août à Jobar, dans la périphérie de Damas, pour repousser une offensive de l'armée.
La télévision d'Etat, qui a fait état de plusieurs cas "d'asphyxie" parmi les soldats, a montré des images de barils retrouvés selon elle lors du ratissage du secteur et contenant "des matières toxiques et chimiques très dangereuses".
L'opposition a rejeté "en bloc" ces accusations, estimant qu'il s'agissait d'"une tentative désespérée (du régime) pour détourner l'attention de ses crimes répétés".
Déclenché par une révolte populaire en mars 2011 qui s'est militarisée face à la répression, le conflit en Syrie a fait plus de 100.000 morts, selon l'ONU, et poussé à la fuite des millions d'habitants.
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