Rechercher
Rechercher

Liban

Ils ont dit :

*Ammar Houry, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur : « Les propos du président de la République, Michel Sleiman, ne sont pas éloignés de nos positions, même si nous avons besoin de plus de détails sur ce qu’il entend par gouvernement rassembleur. Quant aux propos du président de la Chambre, Nabih Berry, qui a demandé davantage de souplesse de la part des forces politiques, ils s’adressent au Hezbollah, qui n’a pas cédé sur ses positions rigides. Nous refusons un gouvernement politique avec la participation du Hezb. »

 

* Alain Aoun, député de Baabda et membre du bloc du Changement et de la Réforme : « Nous sommes pour la formation d’un gouvernement de rassemblement qui regroupe toutes les forces politiques qui représentent le peuple libanais afin qu’il soit en mesure de gérer les affaires du Liban, de poser les garde-fous pour empêcher le glissement du pays vers la guerre civile et de répondre aux exigences de cette phase en mettant de côté les clivages politiques et en axant sur la responsabilité nationale. Sur le concept du gouvernement, nous soutenons la feuille de route mise au point par le président de la République et nous considérons que la logique et l’intérêt supposent la présence de tout le monde autour de la table du gouvernement. »

 

*Henri Hélou, député (indépendant) de Aley : « Le gouvernement rassembleur dont nous avons besoin en cette phase, c’est celui qui rassemble tous les Libanais de par ses objectifs et qui est à la fois déterminé à asseoir la stabilité, maîtriser la sécurité et relancer l’économie. Les Libanais en ont assez des polémiques stériles et des tiraillements sans fin. Il ne leur importe plus de savoir qui est au gouvernement et qui n’y est pas, ni quelle formule va être adoptée pour le former pas plus que les équilibres politiques en son sein ou la répartition des portefeuilles. Ce qui compte, aujourd’hui, c’est un gouvernement dont le programme les intéresserait, et cela consiste à leur permettre de vivre en sécurité, d’aller à leur travail et d’assurer leurs fins de mois. »

 

* Anouar el-Khalil, député de Marjayoun-Hasbaya et membre du bloc berryste : « Les développements intérieurs sur le plan sécuritaire et les événements extérieurs imposent aux diverses forces politiques de redoubler d’efforts en vue de former un gouvernement d’union nationale fort, capable d’unifier l’opinion publique libanaise autour des institutions constitutionnelles de l’État et du programme d’action futur. Il faudra notamment parer à l’extrémisme, au terrorisme et aux probables agressions israéliennes. Ne pas hâter la mise en place du gouvernement d’union nationale, c’est commettre un crime contre la nation. »

 

* Panos Manjian, ministre d’État sortant (Tachnag) : « Il faut un gouvernement politique d’union nationale et rassembleur, dans lequel tous les blocs parlementaires seraient représentés en fonction de leur poids. Un tel cabinet est en mesure de maîtriser les désaccords politiques à l’intérieur des murs du palais de Baabda ou du Grand Sérail. De cette façon, il n’y aura pas de tiraillements dans la rue sous forme d’attentats ou autres. »

 

* Alaeddine Terro, ministre (PSP) sortant des Déplacés : « Personne n’est en mesure de faire face aux retombées de la crise syrienne sur le Liban. Aucun camp politique, que ce soit le Hezbollah, le PSP, le 8 Mars ou le 14 Mars, n’a le droit de jeter le Liban dans les flammes de la guerre en Syrie. Ce qui s’est passé à Roueiss est le résultat de l’intervention du Hezbollah dans la crise syrienne et ce qui s’est passé à Tripoli est aussi la conséquence de l’intervention de certains Libanais du Nord dans cette crise. Voilà pourquoi il nous faut mettre la main dans la main pour faire passer cette phase et voir dans quel sens la Syrie va se diriger. Le conflit sur la Syrie est trop grand, le mieux pour nous est de rester neutres et de nous distraire avec nos problèmes intérieurs. »

*Ammar Houry, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur : « Les propos du président de la République, Michel Sleiman, ne sont pas éloignés de nos positions, même si nous avons besoin de plus de détails sur ce qu’il entend par gouvernement rassembleur. Quant aux propos du président de la Chambre, Nabih Berry, qui a demandé davantage de souplesse de la part des forces politiques,...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut