Cheikh Ahmad al-Gharib, arrêté dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Tripoli, aurait admis son implication dans ces attaques qui ont fait 45 morts et des centaines de blessés, vendredi dernier. Selon le quotidien al-Joumhouriya, cheikh Gharib se serait plusieurs fois contredit lors de l'interrogatoire mené par les services de renseignement des Forces de sécurité intérieure. Il aurait avoué avoir été préalablement au courant des attaques qui ont visé deux mosquées sunnites dans la capitale du Liban-Nord et que ces attentats seraient commandités par une partie syrienne, ajoute al-Joumhouriya.
Lundi, lors d'une réunion extraordinaire du Conseil supérieur de défense, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Marwan Charbel, a toutefois indiqué que cheikh al-Gharib n'a encore rien révélé, ajoutant que c'est la justice qui décide s'il doit ou non rester en détention.
Par ailleurs, Marwan Charbel a indiqué mardi au quotidien an-Nahar avoir demandé, lors de la réunion, aux responsables sécuritaires de lui fournir des détecteurs de bombes. M. Charbel a ajouté que le ministère des Finances a été chargé d'étudier le coût d'un tel matériel et de prendre les mesures appropriées.
Le ministre a dans ce contexte qualifié la situation de "difficile", ajoutant néanmoins qu'il est possible de la garder sous contrôle.
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