Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones, a baissé de 64,05 points à 14.946,46 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 0,22 point à 3.657,57 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 a cédé 0,40%%, soit 6,72 points, pour finir à 1.656,78 points.
Le secrétaire au Trésor américain Jacob Lew a fait savoir à l'heure de la clôture (20H00 GMT) que le plafond légal de la dette des Etats-Unis sera atteint "mi-octobre" et devra être relevé par le Congrès avant cette date pour éviter un défaut de paiement du pays.
"Hélas, que les Etats-Unis puissent atteindre le plafond de la dette bientôt, c'est quelque chose que nous savons", commente Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
D'après lui, le marché, qui avait hésité à l'ouverture pour se diriger ensuite en territoire positif, s'est finalement retourné peu avant la clôture réagissant aussi à des propos du secrétaire d'Etat John Kerry sur la Syrie.
Celui-ci, affirmant que "des armes chimiques ont été utilisées" dans ce pays, a exhorté à ce que les responsables répondent de leurs actes.
M. Kerry n'a pas évoqué de quelconque projet de frappe contre le régime de Damas. De même, la Maison Blanche a démenti des informations du quotidien britannique Telegraph affirmant que Washington et Londres s'apprêtaient à lancer une action militaire commune "dans les prochains jours".
Cependant, vu de Wall Street, la simple "hypothèse d'une attaque militaire n'est pas rassurante", souligne Peter Cardillo, étant synonyme de "risque" et de "hausses de prix de l'énergie".
Le restant de la séance, le marché new-yorkais avait évolué dans le vert, paradoxalement rassuré par un indicateur médiocre dans les commandes de biens durables rendant plus improbable un durcissement imminent de la politique monétaire américaine.
Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,805% contre 2,818% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,784% contre 3,798%.
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