*Mohammad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah : « Ceux qui commettent les attentats et qui tuent des civils ne sont pas des moujahidine et n’ont rien à voir avec l’islam. Ils sont les instruments du projet de la diplomatie contemporaine (américaine) qui, sur la voie de l’anarchie créatrice, dresse nos peuples les uns contre les autres. Les divisions et les conflits internes servent l’intérêt de l’ennemi (...) Nous avons entendu le président de la République dire qu’il souhaite la formation d’un gouvernement d’union nationale et rassembleur, et qu’il veut le dialogue national. Pour notre part, nous tendons toujours la main. »
* Le parti Kataëb : « Nous invitons le Hezbollah à rentrer au bercail et de prendre part à la mise en place d’un gouvernement qui serait fabriqué au Liban et auquel on accorderait les plus vastes prérogatives pour assurer la sécurité et la stabilité, et éloigner le spectre de la guerre civile. Nous voyons dans l’appel lancé par le président de la République aux Libanais une feuille de route valable en vue d’une sortie de crise, surtout pour ce qui est de s’en remettre à la déclaration de Baabda et de se retrouver autour d’un gouvernement qui rassemble et d’une table de dialogue national. »
*Boutros Harb, député de Batroun : « La principale cause de l’entrée du Liban dans la zone dangereuse des attentats est l’implication du Hezbollah dans la guerre en Syrie. Je ne vois pas de possibilité de stopper le glissement du pays que par l’arrêt de cette implication et la sortie du conflit syrien. Une décision courageuse de la part du Hezbollah de rentrer au pays est l’unique moyen qui peut nous aider à sortir du climat de terrorisme et du processus d’irakisation du Liban. De plus, aussitôt que le Hezbollah prendrait cette décision, la porte s’ouvrirait pour le dialogue entre toutes les parties libanaises. »