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Syrie: les événements depuis l'attaque chimique présumée

Rappel des événements depuis l'attaque présumée à l'arme chimique près de Damas, le 21 août.

--AOUT 2013--

- 21: Offensive dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs en périphérie de Damas aux mains des rebelles. L'opposition évoque 1.300 morts et accuse le régime, qui dément catégoriquement, d'avoir perpétré l'attaque avec des gaz toxiques.

A l'appui de leurs accusations, les militants anti-régime diffusent des vidéos de personnes inanimées ne portant aucune trace de sang, ou de médecins administrant de l'oxygène à des hommes ou des enfants pour tenter de les aider à respirer.

La Russie, l'un des plus fidèles soutiens du régime de Bachar al-Assad, dénonce une "provocation planifiée à l'avance".

- 22: La communauté internationale et les organisations des droits de l'Homme réclament que les experts de l'ONU présents en Syrie depuis le 18 août vérifient sur place les accusations de l'opposition.

L'armée syrienne frappe plusieurs zones contrôlées par les rebelles près de Damas, notamment celles où l'opposition affirme que l'attaque chimique a eu lieu.

- 23: Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avertit que l'utilisation d'armes chimiques constituerait un "crime contre l'humanité".

Pour Londres, Assad est responsable de "l'attaque chimique".

Moscou rejette tout recours à la force contre le régime syrien.

Les Etats-Unis annoncent le déploiement de moyens militaires permettant de fournir des "options" à Barack Obama s'il ordonnait une intervention. Ces moyens comprennent l'envoi en Méditerranée d'un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière (responsable de la défense).

- 24: Médecins sans frontières fait état de 3.600 patients "présentant des symptômes neurotoxiques", dont 355 décédés, sans pouvoir "confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes". L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) comptabilise plus de 300 morts par gaz toxique.

Damas accuse les insurgés d'avoir eu recours à des armes chimiques dans un quartier à la périphérie de Damas. L'opposition rejette ces accusations.

Intenses consultations à haut niveau entre capitales occidentales pour préparer une "réponse sérieuse".

- 25: Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel déclare que les forces américaines sont prêtes à agir contre le régime syrien si nécessaire. Les Etats-Unis ont "très peu de doutes" quant à l'utilisation par le régime d'armes chimiques (responsable américain).

Moscou met en garde les Occidentaux contre une répétition de "l'aventure" en Irak. "Dures conséquences" si Washington franchit "la ligne rouge" en Syrie (chef militaire iranien).

"Tout concorde" pour désigner Damas comme responsable des attaques (François Hollande).

L'armée syrienne tire des missiles sol-sol sur la Ghouta orientale (OSDH).

- 26: Des experts de l'ONU se rendent à Mouadamiyat al-Cham et rencontrent des médecins et des victimes présumées malgré des tirs essuyés par leur convoi. Ils recueillent également des échantillons (ONU).

Bachar al-Assad prévient Washington que toute intervention militaire serait vouée "à l'échec", qualifiant d'"insultes au bon sens" les accusations occidentales sur l'usage d'armes chimiques par son régime.

La Russie met en garde les Etats-Unis contre les conséquences "extrêmement graves" d'une possible intervention militaire. Intervenir en Syrie sans accord de l'ONU serait "une violation grossière" du droit international (chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Une réaction occidentale "va être arbitrée dans les jours qui viennent" (Paris). Londres juge "possible" d'intervenir sans unité au Conseil de sécurité et le Premier ministre David Cameron décide d'écourter ses vacances. La Turquie prête à rejoindre une coalition, même sans consensus à l'ONU, alors que l'Irak est opposé à l'utilisation de son espace aérien.
Rappel des événements depuis l'attaque présumée à l'arme chimique près de Damas, le 21 août.--AOUT 2013--- 21: Offensive dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs en périphérie de Damas aux mains des rebelles. L'opposition évoque 1.300 morts et accuse le régime, qui dément catégoriquement, d'avoir perpétré l'attaque avec des gaz toxiques.A l'appui de leurs...