* Dory Chamoun, leader du PNL : « Le Hezbollah est responsable des troubles sécuritaires qui se produisent ces jours-ci au Liban. Ce parti est en train de détruire la structure de l’État libanais du fait de son refus de se ranger sous l’autorité de l’État et de son travail assidu en vue de l’établissement de son mini-État. Tant que le Hezb demeurera hors de l’État et du droit, la situation va rester la même (...) et la tonalité forte de son secrétaire général ne servira qu’à accroître l’inquiétude des Libanais au sujet de leur avenir (...). Pauvre Michel Aoun, chaque fois qu’il sent que sa popularité commence à reculer, il revient à la méthode du bazar sur le sang et les os des chrétiens et le rappel de la guerre civile. Cette méthode est la preuve de sa faillite en politique, tout comme son alliance avec le Hezbollah est en faillite. »
* Talal Arslane, chef du Parti démocratique libanais : « La vulnérabilité sécuritaire du Liban est parvenue à son stade maximal du fait de la paralysie provoquée de toutes les institutions de l’État, du pouvoir exécutif au Parlement et jusqu’à la table de dialogue (...). Quoi qu’il arrive, il n’y aura pas d’irakisation au Liban en dépit des incitations et des sommes suspectes dépensées à cette fin. Mais il n’y aura point de salut avant que nous nous libérions nous-mêmes du suivisme qui nous a détruits et détruit le Liban depuis l’adoption de la résolution 1559 du Conseil de sécurité et jusqu’à aujourd’hui. »
* Antoine Zahra, député FL de Batroun : « Il faudra attendre que les nuages qui couvrent la région se dissipent pour que toutes les parties politiques au Liban puissent se rendre compte que les tentatives de mettre la main sur le pays sont appelées à échouer. C’est à ce moment-là qu’il sera possible que les Libanais se retrouvent entre eux et se mettent d’accord, mais à court terme, je ne pense pas que cela soit envisageable du fait de l’implication directe du Hezbollah dans le conflit en Syrie. Il n’y a rien d’autre que la déclaration de Baabda qui soit susceptible de mettre le Liban à l’écart des conflits. »
* Kassem Hachem, député baassiste de Marjeyoun : « À l’ombre du complot qui se poursuit sous diverses facettes, nous constatons que certaines parties sur la scène libanaise dévoilent leur partenariat total avec le projet extérieur visant toute la nation arabe. La campagne sauvage se poursuit contre la ligne politique nationaliste et résistante à l’heure où un camp politique continue de pratiquer le sabotage et de mettre des entraves pour se conformer à des ordres extérieurs, arabes et internationaux. »
*Imad el-Hout, député de la Jamaa islamiya : « La sécurité des citoyens libanais est une priorité absolue, mais elle ne saurait être assurée par le recours au système de la sécurité privée, quelles qu’en soient les justifications. En premier lieu, la sécurité privée appliquée dans une région ouvre la voie à d’autres régions pour faire de même et cela est dangereux pour la cohésion de l’État. D’autre part, la sécurité privée ouvre des brèches par lesquelles des services de renseignements sionistes ou syriens peuvent entrer pour semer la confusion sur la scène libanaise. »
L'ABRUTISSEMENT EST GÉNÉRAL !
17 h 57, le 23 août 2013