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Liban

David Hale, hôte de l’American Task Force for Lebanon

« Être un ambassadeur américain, c’est ce qu’il y a de plus paradoxal. Si vous réussissez ce job, on vous récompensera en vous offrant un autre encore plus ardu. Connaissant l’excellent record de David Hale, je ne suis pas ici pour vous le présenter comme le prochain ambassadeur près du Luxembourg ou des Bahamas, mais comme notre ambassadeur au Liban. Étant américain d’origine libanaise, et comme beaucoup de personnes avec nous ce soir, qui ont profondément le Liban au cœur, je ne peux être plus satisfait de la nomination de David Hale. »
C’est Peter Tannous, président de l’American Task Force For Lebanon, qui s’exprimait ainsi lors d’une réception donnée avant-hier au prestigieux Cosmos Club par cette association en l’honneur de David Hale qui doit bientôt remplacer l’actuelle ambassadrice des États-Unis au Liban, Maura Connelly. Étaient notamment présents à cette rencontre des représentants de l’administration, des membres du corps diplomatique, des personnalités américaines d’origine libanaise ayant occupé des postes dans différentes administrations. Et c’est la chargée d’affaires de l’ambassade du Liban, Carla Jazzar, qui a représenté l’ambassadeur M. Antoine Chédid, qui ne se trouvait pas à Washington.
Pour sa part, M. Hale a dit que le Liban et les Libanais, dont il admire la résilience, occupent une grande partie de sa vie. C’est enfant qu’il a été familiarisé avec ce pays grâce à son grand-père qui en parlait toujours. David Hale est venu au Liban pour la première fois en 1988, en tant qu’aide du secrétaire d’État adjoint à l’époque, Richard Murphy. Puis, en tant qu’assistant adjoint de la secrétaire d’État Madeleine Albright, il s’est fait l’avocat du lever de l’interdiction pour les Américains de se rendre au Liban. Et quand cette décision fut prise, Mme Albright lui a offert le stylo avec lequel elle avait signé ce document. À noter qu’il avait occupé le poste de chargé d’affaires prés l’ambassadeur US au Liban de 1998 à 2001 et celui de conseiller politique de 1992 à 1994.
Il a précisé que le président Obama est toujours engagé à appuyer les institutions de l’État libanais et que lui-même œuvrera fermement pour l’intégrité, la stabilité, l’indépendance et la sécurité du Liban.

 

I. M.

« Être un ambassadeur américain, c’est ce qu’il y a de plus paradoxal. Si vous réussissez ce job, on vous récompensera en vous offrant un autre encore plus ardu. Connaissant l’excellent record de David Hale, je ne suis pas ici pour vous le présenter comme le prochain ambassadeur près du Luxembourg ou des Bahamas, mais comme notre ambassadeur au Liban. Étant américain d’origine...
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