Les principaux indicateurs du marché sont tous à la traîne et les transactions se font au compte-gouttes.
Parallèlement, les prix résistent tant bien que mal, malgré la chute des ventes. Dans un tel contexte, tout le monde prévoyait un effondrement des prix. Les baisses annoncées par certains n’ont pas encore eu lieu et une réduction des prix peine à se matérialiser. Pourtant, l’accalmie des ventes risque de durer. Aucun signe positif ne pointe à l’horizon et l’offre va rester supérieure à la demande. Un tel constat devrait mettre les prix du neuf sous pression.
Même si certains promoteurs n’ont rien vendu depuis plusieurs mois et que le nombre des invendus dans les immeubles déjà achevés n’arrive pas à s’écouler, les propriétaires maintiennent encore leurs prix. Toutefois, les récentes campagnes publicitaires aperçues sur les murs de la capitale et dans les magazines locaux traduisent bien un malaise : comment relancer les ventes sans afficher de baisses ?
Si officiellement les prix sont quasi stables, les marges de négociations sont de plus en plus extensibles. Cela peut varier de 5 à 15 %, mais il n’y a pas de logiques géographiques et cela varie d’un projet à un autre.
Ainsi, le bras de fer entre les acheteurs et les propriétaires est à son apogée. Les uns veulent profiter de la situation, les autres veulent garder la tête haute sans brader leur bien. Les promoteurs peuvent-ils garder leurs prix indéfiniment ? Beaucoup d’indicateurs laissent penser que non, puisque les fondamentaux du marché demeurent défavorables. Mais pour l’heure, les propriétaires préfèrent jouer la montre. Les plus fortunés peuvent attendre et s’accrocher à un optimisme de façade. Par contre, les promoteurs qui ont besoin de liquidités pour lancer de nouveaux projets vont devoir être plus flexibles. Dans ce cas, les négociations peuvent offrir de réelles opportunités aux acquéreurs.
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