"Il faut faire la lumière sur ce qui s'est passé et suivre de près la situation", a souligné l'ambassadrice argentine Maria Cristina Perceval à l'issue de consultations au Conseil. "Les membres du Conseil saluent la détermination du secrétaire général (Ban Ki-moon) à mener une enquête approfondie, impartiale et prompte".
Mme Perceval, dont le pays préside le Conseil en août, a rendu compte à la presse des consultations mais le Conseil n'a pas adopté de déclaration formelle sur ce dossier.
Selon des diplomates, la Russie et la Chine, qui s'efforcent de protéger le régime de Bachar al-Assad depuis le début de la crise syrienne, se sont opposées à l'adoption d'une déclaration en bonne et due forme. Comme sur la crise égyptienne la semaine dernière, le Conseil a donc dû se contenter "d'éléments pour la presse" dans le jargon onusien. "Ces éléments représentent les points de consensus entre les 15 pays membres", a expliqué un diplomate.
Selon Mme Perceval, les pays membres ont exprimé "une vive inquiétude devant les allégations" portées par l'opposition syrienne. Celle-ci accuse les forces gouvernementales d'avoir mené une attaque à l'arme chimique faisant des centaines de morts.
Toute utilisation d'armes chimiques serait "une violation des lois internationales", a réaffirmé Mme Perceval.
Les pays membres du Conseil, a-t-elle dit, ont également lancé "un appel pressant à un cessez-le-feu" en Syrie et souligné la nécessité de "porter assistance immédiatement aux victimes".
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