M. Berry en compagnie du ministre Nazem el-Khoury.
Il a de nouveau appelé à « la vigilance pour faire face aux tentatives de semer la discorde et d’exacerber les tensions dans le pays ». « La gravité de la situation au plan de la sécurité commande le maximum d’attention et un fonctionnement des institutions, en d’autres termes, que cesse la paralysie de celles-ci », a indiqué M. Berry en exprimant son étonnement devant la poursuite du boycottage des réunions parlementaires par le 14 Mars et le CPL. « La situation qui prévaut en l’absence d’un gouvernement doit pousser toutes les parties à renforcer l’action du Parlement et non pas à la paralyser », a-t-il déploré.
Le président de la Chambre s’était entretenu hier avec les députés Ali Mokdad, Émile Rahmé, Ali Ammar, Ali Khreiss, Abdel Majid Saleh, Estéphan Doueihy, Ayoub Hmayed, Hassan Fadlallah, Ali Bazzi, Hani Kobeissi, Walid Succarieh, Nawwar Sahili, Bilal Farhat, Nawaf Moussaoui, Michel Moussa, Ali Fayad, Élie Aoun et Kassem Hachem.
Plus tard, M. Berry devait recevoir la visite de l’ancien vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, qui a souligné l’importance que son interlocuteur accorde au dossier de la sécurité et de la stabilité ainsi qu’aux moyens de « protéger le Liban contre les feux qui embrasent la région ».
Il a également passé en revue l’actualité politique locale avec le ministre démissionnaire de l’Environnement, Nazem el-Khoury, qui lui a fait part du plan prévu avec la Banque mondiale, pour lutter contre la pollution du Litani et du lac Qaraoun au Liban-Sud. « L’environnement politique n’est malheureusement pas en meilleur état que l’environnement naturel au Liban », a-t-il commenté devant la presse, après avoir exposé l’objectif de sa visite à Aïn el-Tiné.