Un tribunal égyptien a accepté mercredi la demande de libération conditionnelle du président Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire début 2011, dans le cadre d'une affaire d'enrichissement illicite, a-t-on appris de source judiciaire.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si M. Moubarak serait effectivement remis en liberté.
Le Parquet peut faire appel de la décision. Il n'était pas possible pour l'heure de savoir si un tel recours avait été déposé.
Et jusqu'à présent, de nouvelles accusations sont venues s'ajouter après chaque décision de remise en liberté conditionnelle, permettant le maintien en détention du président déchu.
M. Moubarak avait déjà bénéficié de libérations conditionnelles dans trois autres affaires au motif qu'il avait déjà effectué la période maximale de détention préventive. Il s'agit d'affaires de meurtres de manifestants et de corruption, pour lesquelles il est toujours dans l'attente d'un procès.
La décision de mercredi concerne la quatrième et dernière affaire, qui porte également sur des accusations de corruption.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si M. Moubarak serait effectivement remis en liberté.
Le Parquet peut faire appel de la décision....
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