Ces propos sont très "agressifs, sans fondements et faux", a affirmé un porte-parole de la présidence, Josh Earnest.
M. Erdogan a accusé Israël d'être derrière la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet dernier: "Vous savez ce qu'on dit en Egypte, que la démocratie ne se fonde pas sur les urnes. Qui se trouve derrière cela: Israël", a-t-il dit à Ankara lors d'une réunion de son parti, issu de la mouvance islamiste, de la justice et du développement (AKP).
M. Erdogan a étayé sa thèse en affirmant que, lors d'un forum en France avant les élections de 2012 qui ont conduit au pouvoir les Frères musulmans de M. Morsi, "le ministre (israélien) de la Justice et un intellectuel juif ont utilisé ces termes: +Même si les Frères musulmans remportent les élections, ils n'en sortiront pas vainqueurs, car la démocratie ne repose pas sur les urnes+".
Ces accusations ont cependant été fermement rejetées par l'Egypte, qui a souligné que ces affirmations n'avaient "pas de base factuelle".
La Turquie a rappelé son ambassadeur au Caire, ce à quoi l'Egypte a riposté par le rappel de son ambassadeur en poste à Ankara, signe d'une dégradation des liens bilatéraux, traditionnellement bons, entre les deux pays.
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