"Je suis surpris que le président libanais ait affirmé une nouvelle fois qu'Israël est responsable. Pourquoi regarde-t-il du côté d'Israël, alors que le Hezbollah brise les os du Liban et tue des gens en Syrie sans l'approbation du gouvernement libanais ?", a affirmé M. Peres, selon son porte-parole.
Le Hezbollah, allié indéfectible du régime syrien, combat aux côtés des troupes de Damas la rébellion en Syrie.
"Israël n'a rien à voir avec la situation au Liban", a ajouté le président Peres à l'occasion d'une rencontre à Jérusalem avec le secrétaire générale de l'ONU Ban Ki-moon.
Un attentat à la voiture piégée a dévasté un bastion du Hezbollah chiite dans la banlieue sud de Beyrouth et a fait au moins 22 morts et plus de 300 blessés, selon un nouveau bilan de la police vendredi.
Le président Sleimane a affirmé que l'attaque portait la "marque d'Israël", ennemi juré du Hezbollah.
L'attentat a été revendiqué par un groupuscule totalement inconnu se réclamant des rebelles syriens.
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