Dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya, le président du syndicat des restaurateurs Paul Ariss a annoncé que le taux de fréquentation des restaurants autour de la période de la fête du Fitr avait baissé de 50 % en comparaison avec la même période de l’année dernière. « Jusqu’où iront-ils, sachant que la situation est catastrophique ? » s’est il indigné en s’adressant aux politiques. « Ce sont les résidents qui fréquentent encore les restaurants », a-t-il déploré, précisant au passage qu’il n’y avait presque pas de touristes mis à part « quelques Jordaniens et Irakiens ». « L’immobilisme règne », a indiqué M. Ariss pour résumer une situation touristique « qui n’a jamais été aussi morne ». « À la lumière de la dégradation de la situation sécuritaire et des prises de position des responsables politiques, les propriétaires des établissements hôteliers et les restaurateurs n’ont qu’un objectif : survivre », a en outre précisé Paul Ariss. Et d’ajouter : « Comment attirer plus de touristes lorsque le pays s’engouffre de plus en plus dans un marasme politico-sécuritaire qui dure depuis plusieurs mois ? Les politiques n’ont-ils donc aucune conscience ? » Il a enfin mis l’accent sur le fait que les responsables gouvernementaux étaient déconnectés de la réalité des citoyens.
Dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya, le président du syndicat des restaurateurs Paul Ariss a annoncé que le taux de fréquentation des restaurants autour de la période de la fête du Fitr avait baissé de 50 % en comparaison avec la même période de l’année dernière. « Jusqu’où iront-ils, sachant que la situation est catastrophique ? » s’est il indigné en...
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