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Dernières Infos - Liban

Hariri : Les armes du Hezbollah ont affaibli l'Etat libanais

Le chef du courant du Futur Saad Hariri a indiqué vendredi dans une intervention télévisée que les positions prises par le Hezbollah ont affaibli l’État libanais.

"La politique du parti chiite a affaibli l’État alors que les armes illégales utilisées pour étaler sa force montrent qu'il n'y a pas de président au Liban ni de Premier ministre ni des services de sécurité", a affirmé M. Hariri.

L'ancien Premier ministre a exprimé son étonnement face aux appels au dialogue lancés ces derniers jours : "Je ne sais pas si ce dialogue servira à discuter de la stratégie de défense face à l'ennemi israélien ou face au peuple syrien", a-t-il dit. Il a estimé que ce dialogue est une tentative de faire oublier les armes illégales du Hezbollah.

Les combattants du Hezbollah sont engagés, rappelle-t-on, aux côtés des troupes de Bachar el-Assad dans les combats contre la rébellion syrienne. Leur présence a été décisive dans la reprise, par les soldats du régime, des bastions rebelles de Qousseir et Khaldiyé, à Homs.

"Après la guerre de juillet 2006, les armes du Hezbollah sont devenues un outil pour exercer des pressions politiques sur les autres parties. Ces armes ont provoqué la naissance de nouveaux groupes armés qui prétendent qu'ils ont le droit de posséder des armes" comme le parti chiite, a estimé M. Hariri.
Selon lui, les armes du Hezbollah sont, depuis 2005, une des raisons principales de la division entre les Libanais. "Ces armes ne pourront jamais constituer un dénominateur commun entre les Libanais", a-t-il encore dit.
"Ils (le Hezbollah) vont dire que notre position rejoint la décision prise par l'Union Européenne contre la branche armée du parti, mais cela ne va pas affecter notre point de vue à l'encontre de ces armes car ils ne peuvent pas protéger l'union nationale", a-t-il ajouté.

Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé le 22 juillet dernier d'inscrire la branche armée du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes de l'UE, tout en assurant vouloir poursuivre le dialogue avec ses responsables politiques.

L'arsenal du Hezbollah est la principale pomme de discorde entre le parti et ses rivaux au Liban, ses derniers l'accusant d'utiliser son arsenal pour imposer sa volonté politique au pays.
Le chef du courant du Futur Saad Hariri a indiqué vendredi dans une intervention télévisée que les positions prises par le Hezbollah ont affaibli l’État libanais. "La politique du parti chiite a affaibli l’État alors que les armes illégales utilisées pour étaler sa force montrent qu'il n'y a pas de président au Liban ni de Premier ministre ni des services de sécurité", a affirmé...