M. Ban et le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui se rencontraient à l'ONU à New York, ont réaffirmé devant les journalistes avant leur réunion qu'il ne pouvait y avoir de solution militaire à ce conflit qui déchire la Syrie depuis 28 mois.
Alors que les rebelles syriens estiment le bilan à beaucoup plus de 100.000 morts, l'ONU s'est toujours montrée plus prudente dans son décompte.
Mais M. Ban a estimé jeudi que "plus de 100.000 personnes avaient été tuées, et des millions avaient été déplacées ou avaient dû se réfugier dans les pays frontaliers".
"Il nous faut mettre fin à ce conflit et les actions violentes doivent cesser des deux côtés. Il est impératif de réunir une conférence de paix à Genève dès que possible", a ajouté le secrétaire général des Nations unies, qui aimerait voir cette conférence organisée en septembre.
Les Etats-Unis et la Russie poursuivent leurs efforts en vue d'organiser cette nouvelle conférence de paix internationale sur la Syrie, après une première tenue l'année passée qui avait entrepris de mettre en place un plan de transition.
Mais cette nouvelle réunion, qui devait initialement se tenir en juin, semble mort-née en raison des désaccords majeurs sur son objectif et ses participants, ainsi que de la poursuite de la guerre sur le terrain.
Le nouveau dirigeant de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba, était à New York jeudi, où il devait rencontrer John Kerry avant une réunion avec les membres du Conseil de sécurité, prévue vendredi.
"Il n'y a pas de solution militaire en Syrie, il n'y a qu'une solution politique", a redit jeudi M. Kerry, qui s'était entretenu la veille avec son homologue russe Sergueï Lavrov.
"Nous voulons toujours amener les deux parties à une conférence +Genève 2+, pour améliorer +Genève 1+, et nous ferons tout notre possible pour l'organiser dès que possible", a ajouté le secrétaire d'Etat américain.
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