Mme Ashton aura une réunion avec les directeurs politiques de ce groupe de six pays (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) qui négocie depuis plusieurs années avec l'Iran.
Les Occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir mettre au point une bombe atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran nie.
Les discussions diplomatiques entre l'Iran et le groupe des 5+1 butent depuis plusieurs années sur la question de la suspension de l'enrichissement de l'uranium. Une dernière réunion en avril au Kazakhstan s'est soldée par un échec.
Lors de cette réunion, le chef des négociateurs iraniens, Saïd Jalili, a souligné que le droit d'enrichir de l'uranium était un "droit inaliénable du peuple iranien", précisant toutefois que cette position pouvait évoluer si les grandes puissances gagnaient la "confiance" des Iraniens.
Le 29 juin, le président élu iranien, le modéré Hassan Rohani, a déclaré que son élection ouvrait la voie à une entente "constructive" avec la communauté internationale, tout en continuant à défendre les droits de son pays en matière nucléaire.
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