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Syrie : les rebelles nient les accusations russes sur l'utilisation de gaz sarin rd/ser/feb/cnp

La principale formation de la rébellion armée syrienne a rejeté mercredi les accusations de la Russie qui a affirmé la veille avoir la preuve que les rebelles avaient utilisé du gaz sarin lors d'une attaque le 19 mars près d'Alep (nord).

L'Armée syrienne libre (ASL) "confirme que les informations de la Russie sur l'utilisation par les révolutionnaires de gaz sarin sont fausses et montées de toute pièce", a affirmé à l'AFP le coordinateur politique et médiatique de l'ASL, Louay Moqdad.

Il a également affirmé que les rebelles ne disposaient pas de telles armes, accusant la Russie, allié clé du régime du président Bachar al-Assad, de "chercher à couvrir le régime".

Mardi, l'ambassadeur russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine, avait dit que Moscou disposait de preuves de l'utilisation par les rebelles de gaz sarin, un puissant neurotoxique mortel.

Les Etats-Unis ont immédiatement rejeté cette thèse, la Maison Blanche affirmant "n'avoir encore vu aucune preuve qui appuie cette affirmation".

Washington, Paris et Londres accusent au contraire le régime d'utiliser ce gaz contre les rebelles.

L'ambassadeur français à l'ONU Gérard Araud y a vu une raison supplémentaire pour que la mission d'enquête de l'ONU, dirigée par le suédois Ake Sellstrom, puisse se rendre librement en Syrie. "Sellstrom doit aller dans tous les endroits qui font l'objet d'accusations pour enquêter", a-t-il déclaré à la presse.

M. Moqdad a de son côté assuré que "plus de 10 pays, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, ont des preuves tangibles et indéniables (...) que le régime (syrien) a utilisé des gaz et armes chimiques pour attaquer des civils", ajoutant que ces attaques "ont pris pour cible au moins 15 endroits en Syrie".

Les preuves selon lui ont été recueillies "sur le terrain et les corps de victimes, dont certains ont été transférés hors de Syrie". Il a ajouté que d'autres preuves de l'utilisation de gaz sarin par les forces du régime avaient été recueillies "sur des munitions non explosées tirées par des avions de guerre".

La Russie "tente de couvrir le régime, même si elle sait que l'Armée syrienne libre ne dispose pas, ni souhaite avoir, de telles armes", ou même les lanceurs nécessaires, a-t-il ajouté.

"L'utilisation de telles armes irait à l'encontre de notre éthique et l'objectif de notre révolution, qui est (l'établissement d')un état démocratique qui respecte les droits de l'Homme", a poursuivi le porte-parole de la rébellion.
La principale formation de la rébellion armée syrienne a rejeté mercredi les accusations de la Russie qui a affirmé la veille avoir la preuve que les rebelles avaient utilisé du gaz sarin lors d'une attaque le 19 mars près d'Alep (nord).L'Armée syrienne libre (ASL) "confirme que les informations de la Russie sur l'utilisation par les révolutionnaires de gaz sarin sont fausses et montées...