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Trois civils tués à Homs et sept fonctionnaires près d'Alep (ONG et Sana)

L'aviation militaire syrienne a bombardé dimanche Homs, tuant une femme et deux enfants tandis qu'au nord, sept agents du ministère de l'Éducation ont trouvé la mort dans la chute de leur hélicoptère touché par les rebelles, selon une ONG et l'agence officielle Sana.

La ville de Homs (centre), surnommée dans le passé "capitale de la révolution" par les militants anti-régime, est la cible d'un nouvel assaut du régime depuis samedi. Dimanche, "Les appareils syriens ont mené un raid aérien contre la Vieille ville, détruisant une maison et tuant trois personnes", a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de sources médicales et de militants à travers la Syrie.

"Les troupes du régime ont également bombardé à l'artillerie les quartiers de la Vieille ville et celui de Khaldiyé", a ajouté l'Observatoire.

Son directeur Rami Abdel Rahmane a précisé qu'au moins une femme et deux enfants ont perdu la vie lors des raids aériens contre la Vieille ville, alors que des dizaines de personnes ont été blessées depuis le début de l'assaut samedi. "L'armée tente de pénétrer dans Khaldiyé mais sans succès jusqu'à présent", a-t-il dit.

Samedi, l'OSDH avait affirmé que les forces du régime avaient bombardé avec une violence inédite plusieurs quartiers de Homs, notamment Khaldiyé, Bab Houd, Hamidiyé et Boustane al-Diwan.

Un responsable des services de sécurité à Damas avait confirmé à l'AFP l'intensité des combats, destinés à "nettoyer les quartiers de Homs aux mains des terroristes", avait-il dit, reprenant la terminologie du régime qui qualifie les rebelles de "terroristes".

Selon le quotidien al-Watan, proche du pouvoir, l'armée "a mené des avancées qualitatives à Homs".

Estimant que l'offensive sur Homs "menace l'unité de la Syrie", la Coalition nationale de l'opposition a exhorté samedi les pays occidentaux et arabes la soutenant à prendre des mesures, notamment "une zone d'exclusion aérienne et des frappes militaires" sur des bases du régime.

L'armée a repris il y a un an le contrôle de la majorité de Homs, troisième ville du pays, mais peine depuis à reconquérir le reste des quartiers que les rebelles défendent bec et ongles.

Dans la province d'Alep, plus au nord, sept fonctionnaires du ministère de l'Éducation et les membres d'équipage ont été tués lorsque l'hélicoptère qui les transportait a été touché par les rebelles, a affirmé l'agence Sana.

"Les terroristes ont abattu l'hélicoptère au dessus de Nabl. Il y avait à bord sept membres du ministère de l'Éducation qui transportaient les copies d'examen du brevet pour les élèves de Nabl et Zahraa", deux localités chiites de la province d'Alep encerclées par les rebelles, indique l'agence qui ne précise pas le nombre de membres d'équipage.

L'OSDH avait fait état de six passagers sans préciser leur fonction.

Selon l'organisation, la violence a fait 95 morts samedi dans les violences à travers le pays, dont 36 civils, 35 rebelles et 24 soldats.

Depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011, déclenché par une révolte populaire pacifique qui s'est ensuite militarisée face à la répression menée par le régime, plus de 100.000 personnes ont péri selon l'OSDH.
L'aviation militaire syrienne a bombardé dimanche Homs, tuant une femme et deux enfants tandis qu'au nord, sept agents du ministère de l'Éducation ont trouvé la mort dans la chute de leur hélicoptère touché par les rebelles, selon une ONG et l'agence officielle Sana.La ville de Homs (centre), surnommée dans le passé "capitale de la révolution" par les militants anti-régime, est la...