"L'opposition doit reprendre le contrôle et de ces zones et de ces groupes pour les écarter", a affirmé M. Hollande lors d'une conférence de presse.
"C'est l'intérêt de l'opposition, c'est l'intérêt de la Syrie car s'il apparaît que des groupes extrémistes sont présents, ils peuvent demain être les bénéficiaires d'une situation de chaos. Ce sera Bachar Al-Assad qui se saisira de ce prétexte pour continuer les massacres", a ajouté le président français.
Ces déclarations interviennent au lendemain d'une réunion à Doha des principaux pays soutenant l'opposition syrienne, dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, qui ont décidé d'intensifier leur aide à la rébellion pour inverser le rapport de forces sur le terrain en sa faveur avant la tenue d'une conférence de paix à Genève.
Les participants ont souligné que "toute aide militaire serait canalisée" par le Haut conseil militaire syrien relevant de l'Armée syrienne libre (ASL), principale faction de l'opposition armée, afin qu'elle ne tombe pas entre les mains des groupes extrémistes comme le Front Al-Nosra.
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