Au début du match, les équipes tirent au sort, et celle qui remporte le tirage choisit de « batter » ou de « lancer ».
L’équipe qui batte marque des points, appelés runs. Le but du jeu est de marquer le plus de runs possibles : l’équipe qui remporte le plus grand nombre de runs gagne le match. Sauf que chaque équipe joue l’une après l’autre. Donc pour l’équipe qui batte en premier, le but du jeu est de marquer le plus grand nombre de runs possible. Pour l’équipe qui batte en seconde position, son objectif est de marquer le même nombre de runs que son adversaire.
L’équipe qui ne batte pas lance et rattrape. C’est-à-dire que c’est l’un des joueurs de l’équipe adverse au batteur qui va lancer la balle, avec le plus d’effet possible bien évidemment pour rendre la frappe délicate. Les coéquipiers du lanceur sont nommés les chasseurs (fielders) et sont répartis sur tout le terrain pour récupérer la balle au plus vite.
Le terrain est composé d’un espace de tir, le pitch, et d’un « champ » (field). Sur cet espace de tir se situe un guichet (wicket) composé de 3 bâtons (stumps) verticaux plantés au sol où sont posées en équilibre 2 pièces en bois (bails). L’objectif du lanceur est de faire tomber les 2 pièces en équilibre... Le batteur a donc le devoir de protéger son wicket en battant la balle...
Pour marquer un run, le batteur doit lancer la balle le plus loin possible afin d’avoir le temps de courir toucher la ligne du wicket opposé avant que la balle ne revienne (à 20 m environ). À chaque fois qu’il touchera cette ligne, un run sera marqué pour son camp. Plus la balle est loin, plus il peut faire d’allers-retours et marquer des points car chaque aller-retour équivaut à un run.