Le département d'Etat a confirmé mercredi que son ministre serait d'abord samedi et dimanche à Doha -- où les talibans afghans viennent d'ouvrir un bureau de représentation -- et participerait à une nouvelle conférence des "Amis de la Syrie", réunissant l'opposition syrienne et les 11 pays qui lui apportent de l'aide létale ou non létale.
Les Etats-Unis peinent à organiser une conférence internationale de paix sur la Syrie tout en envisageant sérieusement de fournir des armes légères à la rébellion.
M. Kerry se rendra ensuite du 23 au 25 juin en Inde, sa première visite ministérielle, pour le quatrième dialogue annuel stratégique américano-indien, notamment sur l'économie, la défense et la sécurité. Ce voyage en Inde ne s'accompagne pas, comme cela avait été annoncé par Islamabad, d'une étape au Pakistan voisin.
Le chef de la diplomatie américaine doit ensuite retourner dans le Golfe, en Arabie saoudite et au Koweït, des alliés des Etats-Unis.
Fin juin, du 27 au 29, M. Kerry est attendu en Israël et en Jordanie, son cinquième voyage au Proche-Orient depuis mars. Cette tournée devait se dérouler il y a 10 jours mais M. Kerry avait dû la repousser, officiellement pour des réunions à la Maison Blanche sur la Syrie.
En fait, des analystes à Washington estiment que la relance par les Etats-Unis du processus de paix israélo-palestinien est proche de la panne sèche malgré l'opiniâtreté de M. Kerry, dont ils peinent à comprendre la stratégie.
Aucun arrêt n'est programmé en Cisjordanie, mais M. Kerry pourrait rencontrer les dirigeants palestiniens à Amman.
Le secrétaire d'Etat bouclera son voyage de 12 jours par les réunions avec ses homologues des pays de l'Asean (Association des nations du sud-est asiatique) qui se réunissent à Brunei du 30 juin au 2 juillet, suivi par le Forum régional de l'Asean élargi aux pays d'Asie du nord-est.
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