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Syrie: réunion samedi à Doha de onze pays sur l'aide militaire à la rébellion

Les ministres des Affaires étrangères de onze pays du groupe "des amis de la Syrie" se réuniront samedi à Doha pour discuter de l'aide militaire à apporter à la rébellion, a-t-on appris mercredi de source diplomatique française.

Cette réunion a pour but de répondre "de manière concertée, coordonnée et complémentaire" aux besoins exprimés par le plus important chef militaire de la rébellion lors de la réunion qui s'est tenue le 14 juin à Ankara avec des représentants de ces 11 pays, a-t-on précisé de même source.

La rébellion souhaite obtenir notamment des armes sophistiquées comme des missiles antichars et des missiles antiaériens.

Il s'agit aussi de discuter de la possibilité de tenir la conférence de paix dite "Genève 2", à la lumière de la réunion du G8 qui s'est tenue en début de semaine, a-t-on ajouté.

Les onze pays participants de Doha seront la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Italie, la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, la Turquie et l'Egypte. Laurent Fabius y participera.

Le sommet du G8 a accouché mardi d'un accord a minima sur la Syrie, appelant à l'organisation "dès que possible" d'une conférence de paix, mais laissant en suspens toutes les questions clés pour le règlement du conflit du fait des divergences entre Moscou, soutien indéfectible du régime de Damas, et les Occidentaux.

Les pays occidentaux, soutiens de l'opposition au président syrien Bachar al-Assad, se sont jusque-là refusés à franchir le pas de la livraison d'armes aux combattants rebelles, par crainte de les voir tomber entre les mains de ses éléments islamistes les plus radicaux.

Mais la récente avancée militaire des forces de Damas, appuyées par le mouvement chiite libanais du Hezbollah, les a contraints à réétudier dans l'urgence cette possibilité.

Estimant que la Syrie avait franchi une "ligne rouge" en utilisant des armes chimiques, la Maison Blanche a annoncé la semaine dernière un soutien militaire aux rebelles, sans autre précision.

Les pays européens ont levé à la fin mai leur embargo sur les armes mais se sont engagés à surseoir à toute livraison jusqu'au 1er août, pour laisser une chance à une éventuelle conférence internationale de paix.

Chef d'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL), le général Idriss, un ancien ingénieur militaire qui a fait défection en 2012, est considéré comme un interlocuteur fiable par les Occidentaux.
Les ministres des Affaires étrangères de onze pays du groupe "des amis de la Syrie" se réuniront samedi à Doha pour discuter de l'aide militaire à apporter à la rébellion, a-t-on appris mercredi de source diplomatique française.Cette réunion a pour but de répondre "de manière concertée, coordonnée et complémentaire" aux besoins exprimés par le plus important chef militaire de la...