Une épidémie de rougeole se propage dans le nord de la Syrie et a affecté déjà au moins 7.000 personnes, alors que le conflit a interrompu les campagnes habituelles de vaccination, a indiqué mardi Médecins sans frontières (MSF).
"Le facteur principal conduisant à une aggravation de la situation (...) est l'arrêt des campagnes habituelles de vaccination", a expliqué l'ONG dans un communiqué.
Le taux de vaccination a ainsi chuté d'environ 80% à quasi zéro parmi les jeunes enfants, a souligné MSF.
En 2010 et 2011, seuls 13 et 26 cas de rougeole avaient été respectivement rapportés à travers le pays, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Actuellement, au moins 7.000 personnes ont été infectées et la maladie se propage rapidement en raison du nombre très important de Syriens déplacés par le conflit et de la promiscuité dans laquelle beaucoup vivent.
Dans une tentative d'endiguer l'épidémie, MSF a mené une campagne de vaccination dans des zones du Nord syrien sous contrôle de la rébellion luttant contre le régime de Bachar al-Assad. Plus de 75.000 enfants ont ainsi été vaccinés dans les provinces d'Alep, de Raqa et d'Idleb.
Mais le conflit rend ces campagnes difficiles. Il faut en effet éviter de créer des queues, de peur qu'elles ne deviennent la cible de raids aériens ou de tirs de roquettes, a expliqué MSF.
Si le taux de mortalité associé à cette épidémie de rougeole est bas, l'ONG souligne que l'infection pourrait rendre les enfants plus vulnérables à d'autres maladies, alors que le conflit rend de plus en plus difficile l'accès aux soins de base.
"Des complications à la suite de rougeoles peuvent être mortelles", a précisé MSF.
"Sans tenir compte des victimes directes de la violence en Syrie, les taux de mortalité augmentent, notamment parmi les plus vulnérables, en raison du manque de mesures préventives, comme les vaccinations et le manque d'accès aux soins de base", a noté l'ONG.
La Syrie est le théâtre depuis mars 2011 d'une révolte populaire devenue guerre civile, qui a fait plus de 93.000 morts, selon l'ONU.
"Le facteur principal conduisant à une aggravation de la situation (...) est l'arrêt des campagnes habituelles de vaccination", a expliqué l'ONG dans un communiqué.
Le taux de vaccination a ainsi chuté d'environ 80% à quasi zéro parmi les jeunes enfants, a souligné MSF.
En 2010 et 2011, seuls 13 et 26 cas de rougeole avaient été respectivement rapportés à travers le pays, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Actuellement, au moins 7.000 personnes ont été infectées et la maladie se propage rapidement en raison du nombre très important de Syriens déplacés par le conflit et de la promiscuité dans laquelle beaucoup vivent.
Dans une tentative d'endiguer l'épidémie, MSF a mené une campagne de vaccination dans des zones du Nord syrien sous contrôle de la rébellion luttant contre le régime de Bachar al-Assad. Plus de 75.000 enfants ont ainsi été vaccinés dans les provinces d'Alep, de Raqa et d'Idleb.
Mais le conflit rend ces campagnes difficiles. Il faut en effet éviter de créer des queues, de peur qu'elles ne deviennent la cible de raids aériens ou de tirs de roquettes, a expliqué MSF.
Si le taux de mortalité associé à cette épidémie de rougeole est bas, l'ONG souligne que l'infection pourrait rendre les enfants plus vulnérables à d'autres maladies, alors que le conflit rend de plus en plus difficile l'accès aux soins de base.
"Des complications à la suite de rougeoles peuvent être mortelles", a précisé MSF.
"Sans tenir compte des victimes directes de la violence en Syrie, les taux de mortalité augmentent, notamment parmi les plus vulnérables, en raison du manque de mesures préventives, comme les vaccinations et le manque d'accès aux soins de base", a noté l'ONG.
La Syrie est le théâtre depuis mars 2011 d'une révolte populaire devenue guerre civile, qui a fait plus de 93.000 morts, selon l'ONU.
Une épidémie de rougeole se propage dans le nord de la Syrie et a affecté déjà au moins 7.000 personnes, alors que le conflit a interrompu les campagnes habituelles de vaccination, a indiqué mardi Médecins sans frontières (MSF)."Le facteur principal conduisant à une aggravation de la situation (...) est l'arrêt des campagnes habituelles de vaccination", a expliqué l'ONG dans un...
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